Nantes : une première coopérative funéraire

Inspirée de ce qui se fait au Québec depuis les années 50, Sandrine Le Gonidec, accompagnée de deux conseillères funéraires, a lancé son projet de coopérative funéraire laïque. Une première en France. En partenariat avec l'Institut pour le développement de l'éthique funéraire, la Maison des adieux ou encore les Ecossolies, cette coopérative est un projet d'économie sociale et solidaire.

La nouvelle société funéraire, qui ouvrira à l'automne prochain, n'a pas pour volonté de générer beaucoup de recettes, dans un marché où les prix ont flambé depuis sa libéralisation en 1993. Au sein d'un secteur très lucratif où le prix des funérailles revient en moyenne à 3 800 euros, la société coopérative d'intérêt collectif a pour but d'adapter le service et le prix au client, explique Sandrine Le Gonidec, en trouvant différentes alternatives comme des cercueils en cartons ou en bois produits localement.

La coopérative organisera les obsèques dans leurs globalités allant de l'élaboration des documents administratifs, au soin du défunt, en passant par son transport et les travaux de marbrerie. Se voulant lieu de ressource, ce projet social innovant est le bienvenu dans la métropole nantaise qui recense 6 500 décès en moyenne chaque année.

Texte : Adrien Paquier le mer
Photo : Olivier CABARET-Flickr
Publié sur le site de Sun Radio (France)

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