La région de l’Outaouais accueillait durant la fin de semaine du 2 au 4 juin près de 200 représentants du mouvement des coopératives funéraires du Québec réunis à l’occasion de leur 23e congrès annuel. Ce congrès représente le temps fort dans l’année pour permettre aux coopérants du secteur funéraire de se ressourcer, de souligner leurs bons coups et de discuter entre eux des divers enjeux qui mobilisent le mouvement. Ce congrès se déplace chaque année d’une région à l’autre en fonction de la coopérative hôtesse. Pour l’édition 2017, l’organisation était assurée par la Coopérative funéraire de l’Outaouais.
Les enjeux
Le rassemblement de cette année comportait de nombreux enjeux pour le mouvement. La partie formation est composée d’ateliers de travail qui permettaient aux dirigeants de se questionner notamment sur la création de valeurs par les coopératives, la perception et les attentes de la population, les services spirituels en soins palliatifs et les directives médicales anticipées.
Une deuxième partie du congrès est consacrée à la détente et à l’échange. Le Gala reconnaissance vise à lever un coup de chapeau à tous les dirigeants du mouvement pour leur contribution. Chaque année, des coopératives et des personnalités sont ainsi honorées pour leurs bons coups.
Cette année, sept coopératives ont présenté des initiatives intéressantes, soit :
- Coopérative funéraire Brunet
- Coopérative funéraire des Deux Rives
- Coopérative funéraire de Saint-Jean-de-Matha
- Coopérative funéraire de l’Estrie
- Résidence funéraire de l’Abitibi-Témiscamingue
- Alliance funéraire du Royaume
- Coopérative funéraire des Laurentides
Un grand coopérateur
Par ailleurs, le mouvement a salué la mémoire d’un grand coopérateur de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, monsieur Gilles Marseille, qui a contribué au développement de sa coopérative et du mouvement durant plus de 20 ans. Monsieur Marseille a reçu le prix Michel-Marengo décerné chaque année à une personnalité du réseau. Ce prix a été décerné à titre posthume puisque monsieur Marseille est décédé en avril dernier.
Un mouvement en plein essor
Créé au début des années 40, le mouvement des coopératives funéraires a réellement pris son envol dans les années 70 dans un contexte où se manifeste une volonté de se prendre en main et de promouvoir les intérêts du consommateur.
Aujourd’hui, le mouvement compte 19 coopératives funéraires possédant plus de 100 points de services répartis sur tout le territoire québécois. Elles regroupent 200 000 membres et desservent plus de 11 000 familles par année. Les coopératives funéraires du Québec sont regroupées au sein d’une fédération provinciale, dont le siège social est situé à Sherbrooke.
Constituant le plus grand réseau funéraire au Québec, le mouvement des coopératives funéraires a su s’adapter aux nouvelles réalités et aux besoins des familles, notamment par de nouveaux investissements dans les installations et par des services à l’avant-garde des besoins exprimés.
La coopération s’inscrit comme une garantie pour la structure et la solidité économique d’une région : en plus d’offrir des services de qualité et une approche humaine, la coopérative appartient à la population et fait partie du patrimoine collectif.