Jean-Yves Guindon est né à Buckingham en 1949. Il a habité la ville de Gatineau avec sa famille près de 40 ans. Dès l'âge de 9 ans, il capte l'attention dans son entourage par ses dessins imaginatifs.
Artiste dans l'âme, Guindon touche à toutes les formes d'art, mais privilégie la poésie, la musique, la sculpture et les arts visuels. Il transforme une pièce de la maison familiale en un véritable capharnaüm où trônent ses multiples travaux artistiques. À 17 ans, son tableau intitulé Humanité mérite le premier prix lors d'une exposition collective dans une boîte à chansons de Gatineau.
Dans les années 1960, les institutions scolaires outaouaises n'offrent pas de formation en art. Il s'inscrit au Collège algonquin d'Ottawa en arts graphiques, mais le cours est annulé. Afin de ne pas perdre son année scolaire, il s'oriente en récréologie et obtient avec mention son diplôme de directeur des loisirs. Il travaille pendant 10 ans à la Société d'aménagement de l'Outaouais (SAO). Les trois dernières années, il dirige les destinées de l'aéroport exécutif Gatineau-Ottawa au poste de directeur.
Son besoin d'expression artistique est persistant. En 1980, lors d'un atelier d'art à l'Université du Québec en Outaouais, il exprime toute sa créativité. Quelques mois plus tard, il s'inscrit à un atelier d'aquarelle avec l'aquarelliste américain Zoltan Szabo et c'est la révélation. Il décide sur-le-champ de quitter son travail de gestionnaire et de se consacrer exclusivement à son art. En véritable précurseur, il développe son style, peaufine ses techniques, expérimente sans cesse. Il crée un engouement chez les artistes et enseigne ses découvertes. Une clientèle d'amateurs d'art et de collectionneurs s'intéresse à lui et investisse dans son travail. Son œuvre, qualifiée de réaliste-impressionniste, se distingue par la puissance de la lumière et sa profondeur.
Sa persévérance, accompagnée d'un travail acharné depuis plus de 50 ans, lui permet aujourd'hui de vivre professionnellement et exclusivement de la vente de ses œuvres et des retombées de son art en Outaouais. Ses pairs le surnomment le maître de l'aquarelle.