Un jour

La mauvaise nouvelle, elle arrive de nulle part
À l'heure où l'on ne s'y attend pas
Pour nous préparer à un départ, au départ d'un être cher
Et nous plongeons dans un tourbillon
de sentiments contradictoires
Du refus à la peur, de l'espoir à l'angoisse
De la peine à la colère, de l'attente à la délivrance
La vie nous prépare à tout, c'est ce que nous prétendons
Le sommes-nous vraiment
Face à la maladie incurable,
Comment trouver les bons mots,
pour ceux qui en sont atteint
Pour sympathiser avec l'entourage,
que nous reste-t-il à faire
Une simple présence, un sourire
Rester à l'écoute avec compassion,
est-ce suffisant pour eux
Je m'interroge...
J'ai peut-être une philosophie bidon
Mais je compare la vie à la nature,
tout ce qui meurt renaît
De quelque façon que ce soit
J'aime aussi croire que la mort,
c'est le commencement d'autre chose
De quoi au juste, j'en n'ai aucune idée

Doris Lussier a pourtant écrit,
des paroles lourdes de bon sens, et je le cite :

« Un être humain qui s'éteint,
ce n'est pas un mortel qui finit,
C'est un immortel qui commence
Est-ce que le soleil couchant
n'est pas aussi beau que le soleil levant,
Et le bateau qui arrive à bon port,
n'est-ce pas un heureux évènement ? »

C'est difficile d'y croire peut-être,
inacceptable même pour plusieurs
Mais j'ose y croire tout de même
Car c'est le cycle de la vie, tout simplement.

Et le jour fatidique arrive
Alors nous devons accepter son départ
Lui souhaiter bon voyage
Avec beaucoup de sérénité
Et lui dire à bientôt
Sous des Cieux plus cléments

Monique
Trois-Pistoles (Québec)

Toutes les larmes