François, Tu es parti il y a un mois et un jour. Personne ne saura jamais si tu l'as voulu ou s'il s'agit d'un accident.
J'ai eu peine à arriver au terme de mon texte à ton enterrement. Je ne sais plus où j'en suis maintenant, je cherche du soutien mais je ne sais pas où je dois le trouver... Si quelqu'un pense pouvoir le faire, qu'il n'hésite pas à me contacter, rien ne coûte d'essayer... par mail, MSN messenger ou autre...
En fait je voulais publier ici ce que je voulais te dire le jour de tes funérailles. Je l'ai mal fait alors je voudrais le publier pour qu'il fasse le tour du monde et, qui sait... peut-être aussi le tour du ciel...
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Pour toi mon frère...
François,
Nous sommes aujourd'hui réunis pour te faire un dernier adieu. Il s'agit surtout là pour moi de te rendre un dernier hommage. Malheureusement, nul ne sait véritablement quelle en aurait été pour toi la façon qui t'aurait convenu. Pardonne-nous donc si celle-ci te déplaît mais, comme disait un auteur suisse, Bernard Crettaz, « quoique les morts aient dit de leur vivant, c'est en définitive aux vivants de choisir. »
Les mots étant ce qu'ils sont, surtout en ces circonstances, j'aimerais pouvoir m'exprimer avec mes sens, car les mots sont parfois très handicapants... Je dirai simplement que ta mort nous a fait prendre conscience que tu étais bien vivant. Ne nous tournons pas vers le passé par peur de l'avenir. Qui sait si la vie n'est pas la mort et si ce n'est pas la mort que les hommes appellent la vie... Notre mort n'est que très simple, celle des autres est insupportable.
Puisses-tu reposer en paix.
Fred
(Suisse)