Souvent, quand je me promène...

Souvent, quand je me promène et que je vois des petits garçons de 4 ans qui ressemblent à Pierre mon fils décédé dans des conditions dramatiques en février 2000, je l'imagine là à côté de moi me parlant, me serrant la main, m'appelant maman. Oh oui tout ça me manque terriblement.     Parfois aussi j'ai l'impression qu'il est là et qu'il me dit de ne pas pleurer, de ne pas être triste, alors je vais mieux, je lui fais un sourire et à ce moment-là je crois à une continuité de la vie après le décès du corps. J'ai hâte de le retrouver mais je sais que je ne ferai rien pour précipiter mon départ.

Maintenant je suis là pour continuer à le faire vivre en parlant de lui. J'aimerais partager avec des parents qui, comme moi, ont perdu leur enfant, ceci par le biais de groupes de paroles mais hélas je n'en ai pas encore trouvé dans la très proche région de Forbach.

J'ai laissé un poème qu'on m'a écrit juste après la mort de mon petit ange.

Myriam
Forbach (France)

Pour toi mon Amour, Denis...