Quinze mois plus tard...

Quinze mois plus tard, une année difficile a passé. Mes deux amours me manquent encore, mais la douleur est moins forte qu'avant.

Je trouve difficile de vivre le deuil de mon mari, mais vivre le deuil de ma fille, c'est atroce. Ce trou que je ressens en dedans de moi, c'est impossible de le combler. Avec le temps, je sais, ça va aller de mieux en mieux. Mais en attendant...

Nous nous rebâtissons tranquillement une autre vie, mes trois enfants et moi. J'ai une petite phrase que des amis m'ont écrite un jour et qui m'a aidée dans ma façon de voir les choses, elle dit : « Le malheur de les avoir perdus ne doit pas nous faire oublier le bonheur de les avoir connus ». Oui c'est vrai, je suis chanceuse de les avoir connus.

Merci à tous les lecteurs de La Gentiane qui m'ont envoyé des messages de sympathie. Savoir que quelqu'un quelque part nous lit et prend le temps de nous écrire, ça fait chaud au coeur.

Lili
Sherrington (Québec)

J'ai tout lâché...