Mourir au printemps

Mourir au printemps
Alors que tout reprend vie
D'un soleil éblouissant
Tu as choisi la nuit.

Tel un oiseau quittant son nid
Nous avons dû te laisser t'envoler
Toi, un ange au paradis !
Que Dieu soit fier de son alliée.

À bout de souffle, tu as quitté notre main
Plus d'au-revoir, ni de lendemain.
Sans toi, nous poursuivons notre chemin
Jusqu'à notre bout, jusqu'à notre fin.

Un souvenir du vent qui t'a emportée
Une fenêtre que nous ne pouvions fermer
Ton dernier souffle ou était-ce le nôtre ?
Une larme, un soupir et soudain plus rien

par Odysséas, son frère et sa sœur
(France)

Ceux qui sont partis