Mon père est décédé le 27 novembre 2000 à l'âge de 54 ans des suites d'une crise de cœur. Ce fut un énorme choc et j'ai toujours peine à le croire et ce, même deux mois plus tard. J'ai beaucoup de difficulté à remonter la pente. J'éprouve beaucoup de peine et de colère d'avoir perdu mon père à un si jeune âge. Je m'en veux aussi de ne l'avoir visité plus souvent. Je m'en veux énormément de ne pas lui avoir dit à quel point je l'aimais. Je m'en veux de l'avoir pris pour acquis.
J'aimais mon père et il m'aimait aussi profondément et je n'ai su profiter de son vivant pour passer plus de temps avec lui. Je regrette de ne pas lui avoir apporté l'importance qu'il méritait. Je m'en voudrai toujours.
La seule chose qui me reste à faire est de lui dire comment je l'aime et comment je pense à lui à tous les instants. Mais il est maintenant trop tard. J'aurais dû lui accorder beaucoup plus de mon temps de son vivant et lui dire ces mots bien avant. J'espère qu'il comprend.
Yvon
Gatineau (Québec)