Mon mari est décédé le 24 juillet dernier. Il y a huit mois ! Nous étions alors en Floride et il s'est noyé alors qu'il allait faire un tour de bateau sur le lac comme il le faisait tous les jours.
C'est aujourd'hui que je vis plus difficilement mon deuil. Au début, j'ai eu tellement à m'occuper et je fonctionnais comme un « robot ». Je regarde souvent une très belle photo de lui et j'ai peine à croire que je ne le verrai plus, que je n'entendrai plus sa voix.
Un mois avant son décès, nous avions eu le très grand bonheur d'être grands-parents d'une petite fille. Elle est ma bouée de sauvetage maintenant. Quand je la vois, j'ai le goût de vivre, de la connaître davantage, de la gâter.
Par le passé, nous avons traversé plusieurs épreuves ensemble et croyez-moi, certaines étaient très difficiles mais ON ÉTAIT DEUX POUR LES SURMONTER !
J'ai souvent l'impression de jouer un jeu avec mon entourage - je fais la « forte » mais je me sens si vulnérable. Comme j'aimerais profiter du moment présent ! Enfin, je suppose que le temps m'aidera...
Francine
Laval (Québec)