Mon épouse est décédée le 28 avril 2005, cela fait 2 jours ; elle a été victime d'une hémorragie massive et soudaine au cerveau, elle s'est écroulée dans mes bras en proie à une douleur effroyable, elle a trouvé une seconde de lucidité alors que nous attendions l'ambulance,et ce, à travers son immense souffrance pour me dire d'aller fermer le four de la cuisinière, après pour me crier sa détresse qu'elle ne voulait pas mourir, et son dernier mot a été de me dire « je t'aime ».
Vous dire ce que je vis, les mots n'existent pas. Comment je vais me sortir de cet enfer, je ne le sais pas, ma vie sans elle inconcevable.
Raymond
(Québec)