Lettre à Frank

Je t'aimais
Comme on dit qu'une fois et plus jamais...

Le Pape est mort et son message « l'espérance »
n'est pas pour moi.
Mon cœur est brisé et mon corps est meurtri...

Je n'arrive pas à apaiser ma douleur, ma tristesse,
ma peine
Qui font partie de mon quotidien
Je t'en veux de ne m'avoir rien dit
Je m'en veux de n'avoir rien vu...

Oui, tout le monde va me dire que ce n'est pas
de ma faute
Mais moi je t'ai vu quelques heures avant ton suicide,
Voire une heure ou deux...

Alors je me remémore malgré moi
notre dernière conversation.
Le pire c'est que je ne saurai jamais si tu m'aimais...
Moi, OUI, je t'aimais Franck et je te respectais
Prête à accepter que tu en aimes une autre
Car pour moi ce qui comptait c'était ton bonheur !

Molière disait qu'il était prétentieux de croire
que l'on préférait le bonheur de l'autre avant le sien,
Mais que les hommes et les femmes devaient
s'accepter dans l'amour comme ils étaient...
Eh bien, NON, moi je peux dire que je suis capable
de souffrir pour le bonheur de celui
que j'aime passionnément..

En silence j'avais des projets avec toi
Et une grande fierté à te connaître et à me balader
avec toi...

Tu me manques
Je pense à toi chaque jour que Dieu me prête !

J'espère juste que tu me vois
Et qu'un jour nous nous reverrons là-haut...

FOR EVER

Nathalie
Metz (France)

Mourir au printemps