Le 17 juin, un chauffard ivre...

e 17 juin, un chauffard ivre a coupé la route à mon jeune frère qui se promenait tranquillement à moto. Il a perdu la vie alors qu'il n'avait pas encore 25 ans. C'était mon frère unique. Les jours qui ont suivis ont été très pénibles, jusqu'à l'enterrement... Lors de la messe, j'ai ressenti une grande sensation d'apaisement, qui se poursuit depuis.     La tristesse de mes proches est ce qui me fait le plus mal, ça me déchire. Mais moi, personnellement, je sens mon frère heureux là où il est et c'est le plus important pour moi. Je sais qu'il ne souffre pas. Je veux continuer à être heureuse car il voulait tant que je le sois. Quand je regarde ses photos, je lui souris, même s'il me manque. Pour lui, je dois continuer à rire et ne garder que le meilleur, nos souvenirs...

Moi qui me croyais si fragile, je me rends compte de la force que j'ai en moi, mais je suis sûre que c'est mon frère qui me la donne. Cette force qu'il me donne, j'espère l'insuffler à ceux qui en ont moins, que ce soit ma famille ou d'autres dans la peine...

J'aimerais recevoir des témoignages de personnes ayant subit la perte d'un proche de façon brutale, ou aussi causée par une personne ivre au volant. Si certaines personnes ont ressenti un tel apaisement également, ou une présence, ou des manifestations du disparu, je serais très heureuse d'échanger nos témoignages.

Merci de m'avoir lue et beaucoup de courage à tous et toutes.

Pascaline
Andenne (Belgique)

Voici un petit hommage pour ma mère...