J'ai perdu mon papa le 4 avril 2023. Ça fait mal ! Il perdait la tête, souffrait de la maladie d'Alzheimer, de démence, d'angoisses incontrôlées sans la bronchite pulmonaire chronique obstructive.
Il y a quatre mois, il nous a été conseillé de le placer en maison de retraite. Il ne voulait pas alors que le maintien à domicile était difficile. Il s'est retrouvé en pavillon fermé d'une maison de retraite où il fut bourré de tranquillisants. Son état s'est vite dégradé, la COVID l'a emporté alors qu'il était vacciné... et que les gestes barrières ont été levés. C'est terrible. Je m'en veux de l'avoir fait placer dans une maison de retraite. Alors que son état se dégradait, je n'ai compris que 48 heures avant son décès que le départ était imminent. Il est mort dans le confort des soins palliatifs mais pendant 4 mois... ce fut un chemin de croix.
J'ai le sentiment que je n'ai pas été au rendez-vous de l'amour, de n'en avoir pas assez fait pour l'aider, l'aimer, le soutenir. Je me console en me disant qu'il m'a donné la mission de rendre heureux ses petits-enfants. Ce sera mon rôle de père. Heureusement que ma femme est là bien que je trouve qu'elle n'a pas été au rendez-vous de l'amour pour venir en aide à mon père, sans doute pour se protéger.
Hugues