Il paraît que...

Il paraît que tu me veux, il paraît que tu m'en veux...
Il paraît que tu me cherches,
que tu cherches à briser le miroir uniquement pour me revoir et me dire que...
Il paraît que tu pleures et cries d'impatience de me revoir, de me voir te rejoindre...
Il paraît que sans moi tu n'es rien, tu n'avances pas...
Tu n'avances pas vers la lumière et tu restes tapi dans l'ombre, dans l'ombre de mon ombre...
Cette ombre que tu me reprochais tellement de te faire ! Ombre de toi et de moi, ombres de nous...
Image fugitive, mais parfois si précise...
Il paraît que tu voudrais me dire, tout, tant et trop de choses que je ne sais déjà...
Choses que j'ai apprises, mais jamais prises pour argent comptant....
Puisque ne comptant que sur toi...
Sur ce qui fut nous...
Nous l'un sans l'autre, nous l'un contre l'autre au cœur et au creux de nos étreintes...
Mais aussi parfois l'un contre l'autre dans l'adversité...
Adversaires dans la vie, dans nos propos, dans nos amis...
Mais jamais dans notre lit
Ce lit de plaisir, ce lit d'amour et de sommeil, ce lit de matins câlins,
ce lit qui réunissait si souvent nos mains...
Il paraît que tu m'attends et que tu me promets une vie tellement meilleure...
Meilleure qu'ici bas, meilleure que demain et qu'après demain...
Demain, je me lèverai avec un jour de plus vers un avenir qui ne sera plus que le mien...
Il paraît que tu voudrais qu'il soit aussi le tien !

par Marie
Rouen (France)

Les chaussures