En juillet 2003, le verdict si effrayant cause tout un émoi dans notre Famille : le cancer...

Le deuil d'une mère.      En juillet 2003, le verdict si effrayant cause tout un émoi dans notre Famille : le cancer... Bien sûr, il nous fait très peur, tous se remettent tout juste du décès des suites d'un cancer de mon grand-père... Après plusieurs tests médicaux aussi longs les uns les autres, voici qu'on apprend que cette misère est à un stade assez avancé, mais encore récupérable... Dans un courage exemplaire, ma maman a suivi des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie, pour enfin se faire dire que tout est beau sans aucun test.

En juillet 2004, le jour du 25e anniversaire de mariage de mes parents, on lui apprend après un contrôle, que le cancer fait des siennes, n'étant plus seulement localisé au sein, mais maintenant au foie, aux os, aux ganglions, bref il se généralisait. Mais toujours, j'étais confiant et jamais j'aurais osé croire que la mort pourrait frapper. L'oncologue décide donc d'entreprendre des soins expérimentaux qui étaient, disait-il, très prometteurs.

En mai 2005, après multitudes de tests, on nous dit qu'il n'y a plus de trace de rien. À peine quelques jours plus tard, une crise de convulsions arrive, nous mettant tous dans un état de stress intense qui se solda par un triste diagnostic, c'était le début de la fin... Mais jamais encore la mort ne m'a effleuré l'esprit, c'était à toute fin impossible, ça n'arrive qu'aux autres...

Le 19 août 2005, après quelques semaines difficiles, ma maman Doris préférée s'est éteinte près de moi à l'âge de 44 printemps sans que je m'y sois préparé. L'impensable vient de frapper, ma raison de vivre, mon idole, mon mentor vient d'extirper son dernier soupir, que faire...

Aujourd'hui, en octobre 2006, je ne peux encore réaliser la triste réalité, je n'ai pas encore versé une seule larme, c'est pris en moi et je vis un mal d'être depuis ce temps. Je voudrais tant aller la rejoindre, rien n'est plus pareil et rien ne sera plus pareil non plus... Expliquez-moi, je souffre, je souffre...

Maman, je t'aime pour toujours, aide-moi...

Jean-Sébastien
Chicoutimi (Québec)

J'avais une fille, elle s'appelait Virginie...