En avril 1998, j'ai perdu mon père...

Il est décédé en Floride dans son petit coin de paradis. Et moi, je revenais de là, à peine une journée après. Il est parti. Rien de tout cela n'était prévu. Pour moi, on devait jamais se quitter et je n'étais pas prête, je ne le suis toujours pas d'ailleurs.     Les journées passent et cette boule revient me hanter régulièrement. Je sais que je dois te laisser partir papa mais je ne sais pas, je ne sais plus. Tu étais ma boussole, mon phare.

Alors ne me dites pas que c'est mieux comme ça, ne me dites pas qu'il est bien mais dites-moi qu'il me guide, qu'il me voit et surtout qu'il est là. Pendant ce temps, je regarde ma petite fille et je me dis : « Un jour je partirai à mon tour et ne m'en veux pas car ce ne sera pas mon choix et j'espère que tu sauras vivre sans moi, que mon amour te guidera. Je serai là pour toi, je t'aime ».

Marie-Chantale
Québec (Québec)

Mon cher cousin, mon cher ami...