Elle

À mon fils Denis

« Elle », elle t'a pris en plein Printemps,
Un soir de Mai, à La Rochelle.
« Elle », discrète, sournoise,
Que tout le monde redoute.
Elle t'attendait sans que l'on s'en doute.
Elle était là, elle ne t'a laissé aucune chance.
Toi, mon DENIS, si beau, gentil, calme,
Jeune adolescent, plein de vie,
Elle t'a foudroyé !
Tu t'es défendu, avec ta jeunesse, ta force,
Ton envie de vivre !
Elle t'a obligé à fermer tes yeux d'ange
Pour toujours.
Elle t'a pris sans te demander ta permission,
Sans raison !
Sans se poser la question,
Si elle faisait du mal !
Elle t'a détruit, elle nous a détruits,
Elle nous a tout pris.
Le BIEN, le TRÉSOR, le plus précieux au monde :
UN ENFANT, MON ENFANT, MON DENIS !
« Elle », c'est la mort,
Qui ne laisse que des souvenirs,
Des regrets, une souffrance inhumaine,
Et une absence insupportable,
Qu'il faudra supporter, pour ton frère !
Peut-on supporter l'inacceptable ?

Ghislaine
Fontenay-aux-Roses (France)

Denis, tu es toujours présent en nous