Culpabilité, impuissance...

Culpabilité, impuissance... Voilà comment je vis mon deuil.     Mon père est mort au réveillon de Noël dernier, d'une crise cardiaque. J'étais seule avec lui et mes jeunes neveux. J'ai essayé de le réanimer, mais en vain.

Je vis dans la frustration depuis. Je lui écris ou lui parle chaque jour. C'était et c'est encore mon modèle et mon meilleur ami. Ma vie n'a plus de sens depuis. Elle est maussade.

Par contre, nous devons garder espoir, puisque la personne qui nous a quittés ne veut pas nous voir sombrer dans la tristesse. Chaque fois que je demande à mon père de faire en sorte que j'aie le sourire pour ma journée du lendemain, il y a une petite percée de soleil.

Pensons à eux comme des anges gardiens, de personnes qui seront libérées un jour de leurs frustrations.

Liberté
Montréal (Québec)

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