Bonsoir tristesse

Ce soir, ô ma belle, tu habites mon cœur
Je voudrais crier toutes mes peurs
Depuis 15 ans, mon père est décédé
Hélas, elles se sont toutes transformée en pleurs

Ce soir, pour un court instant
J'ai oublié
Je t'ai délibérément caché au fin fond
de mon esprit insouciant
Confiant, le cœur rempli de précieux chants

Mais toi, tapis dans l'ombre, tu m'attendais
Lorsque les lumières furent toutes éteintes
Tu t'es jetée sur moi, furieuse tu étais
Pardon pour mon oubli

Pardon pour mes étourderies
Mais quinze ans, c'est bien vite passé
Depuis mes larmes se sont enfin taries
Enfin, j'aspire au repos infini

Extrait du recueil « Bouquet de mots »

Grisou

À toi ma meilleure amie