À Élisabeth...

Bientôt huit ans que tu nous a quittés, après treize mois d'une bien trop courte vie.  La maladie qui t'a frappée était sans pitié.     Bien qu'il m'arrive encore d'avoir du chagrin lorsque les anniversaires de ta naissance ou de ton décès arrivent, la grande douleur causée par ton départ fait maintenant place à beaucoup plus de sérénité.  Tu sais, ma puce, cette douleur est passée d'une plaie béante à une plaie refermée encore douloureuse, à une cicatrice qui ne s'effacera pas, à un doux souvenir de ton passage dans nos vies.

Tes soeurs et moi parlons encore de toi et pensons encore à toi.  Pour elles aussi, la peine a fait place à plus de sérénité.  Cette épreuve ne fait peut-être pas de moi un meilleur homme mais me permet de continuer d'espérer plein de belles choses tant pour tes soeurs que pour moi, je sais, car c'est toi qui veille à ce que nous ne soyons plus tristes.

Quel privilège avons nous eu d'avoir été ta famille.

Ton père et tes deux grandes soeurs, avec amour.

Daniel
(Québec)

Je suis présentement en période de deuil...