Travailler dans une coopérative funéraire

Environ 650 personnes œuvrent dans l’une ou l’autre des coopératives funéraires de notre réseau. Ces hommes et ces femmes sont conseillers aux familles, porteurs, directeurs de funérailles, comptables, hôtesses, préposés à l’entretien, brancardiers, réceptionnistes, thanatopracteurs, directeurs des opérations, secrétaires, directeurs généraux.

Accompagner les familles dans l’épreuve

« Notre rôle, c’est de guider les gens dans la démarche des funérailles », soutenait une conseillère aux familles dans un article paru dans Profil. « Souvent, les gens arrivent ici sous le coup des émotions. Ils ont de la peine. Ce qu’on a à faire, c’est de les accueillir chaleureusement, d’évaluer leurs besoins et de leur offrir toutes les options possibles. »

La conseillère aux familles

Le poste de conseillère aux familles est celui qui est le plus en lien avec les personnes en deuil. Son travail est d’éclairer tous les chemins possibles pour que les gens soient en mesure de prendre la meilleure décision pour eux et leur famille.

Avec tous les services sous un même toit, la conseillère aux familles doit donc offrir l’ensemble des services qui touchent les funérailles, la disposition du corps, la participation de la famille, les produits (signets, cercueils, urnes, album de signature, photomontage), la cérémonie, l’avis de décès, le lunch après-funérailles, le célébrant, etc. La conseillère aux familles peut aussi présenter les démarches à entreprendre après le service funéraire, les ressources disponibles pour le deuil, etc.

« Auparavant, on prenait ce que les gens voulaient et on le faisait comme ça. Maintenant, on est beaucoup plus dynamique dans ce qu’on offre, on essaie de voir leur situation, leurs besoins, le contexte et faire des propositions et des suggestions. Je suis beaucoup plus conseillère qu’avant. Ce qu’on constate, c’est que de plus en plus, les gens veulent personnaliser les funérailles. Auparavant, les gens nous confiaient davantage toute l’organisation des funérailles en nous disant “on n’y connaît rien, réglez tout ça” maintenant ils s’impliquent davantage en souhaitant personnaliser. »

Il faut aimer les gens pour faire ce travail, il faut avoir le goût du service au client. Il faut de la considération, de la générosité, de l’empathie, de la présence, du respect, de la souplesse et de l’ouverture. Mais en même temps, il faut avoir assez de structure et de direction dans ce qu’on fait avec eux pour les situer, les encadrer, pour qu’ils repartent en disant on sait où on s’en va et on sait que quelqu’un va nous guider. « Les gens qui arrivent ici ne savent pas par où commencer, ils ne savent pas quoi faire. Oui, il faut les écouter, mais il faut aussi les encadrer pour qu’ils repartent rassurés sur les démarches. La question n’est pas d’entrer avec eux dans leur peine, mais c’est important que les gens se sentent appuyés, qu’ils sentent qu’on n’est pas indifférent à leur peine. »

Vous possédez ces qualités et vous souhaitez œuvrer dans une entreprise qui offre une utilité sociale et un milieu stimulant? Il y a de bons emplois dans les coopératives funéraires. www.fcfq.coop/emplois

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