La réponse est plus complexe qu’un oui ou un non. Il faut d’abord considérer qu’il n’y a pas deux individus pareils. Nous sommes uniques et nous devons tenir compte de cette réalité dans la préparation d’un arrangement préalable.
Cela dit, la question pourrait être divisée en trois parties. D’abord, disons que, généralement, le contrat d’arrangement préalable aborde trois grands axes reliés au décès.
- La disposition du corps : s'agira-t-il d'une inhumation ou d'une crémation ?
- Le lieu du dernier repos : l'emplacement de l'urne ou du cercueil ?
- Le type de cérémonie souhaité : à l'église ou au complexe funéraire ?
Par la suite, selon le cas, il est possible de faire une estimation des dépenses connexes telles que les fleurs, les signets, le buffet, etc. Une part privilégiée peut alors être jumelée au contrat de base, dans le but de prévoir un montant pour en défrayer les coûts. Bref, il est possible d’englober beaucoup d’éléments spécifiques qui rendront la tâche plus facile aux responsables des familles lors du décès.
Notez que votre coopérative funéraire dispose d’un outil pour vous faciliter la tâche. Développé par le biais de sa Fédération, le feuillet À ma postérité vous permet d’annexer un document contenant des éléments plus personnels qui définiront vos préférences en lien, par exemple, avec la musique, les textes et différents aspects des funérailles.
Qu’il soit très précis ou qu’il ne contienne que les grandes lignes, une chose demeure : le contrat d’arrangement préalable simplifie grandement les démarches pour vos proches. Toutefois, avant de conclure une entente avec votre coopérative funéraire, il est avantageux de prendre le temps de regarder, en famille, ce qui correspond le mieux aux besoins exprimés par chacun. L’exercice permettra d’offrir à ceux qui restent des rituels funéraires qui les aideront à mieux vivre leur deuil.
Par Carole Bricault
Conseillère en planification funéraire
Coopérative funéraire de l'Estrie
Publié dans la revue Profil