2022 est une année bien spéciale pour notre coopérative, qui célèbre le 50e anniversaire de sa création le 12 août. Si vous avez l’impression qu’elle ne fait pas son âge, vous avez entièrement raison! Le nom Coopérative funéraire des Deux Rives n’est apparu qu’en 2005 et représente aujourd’hui le regroupement de six coopératives funéraires présentes dans plusieurs territoires de la grande région de Québec. Et si on faisait un saut dans le passé afin d’explorer l’héritage de chacune des coopératives ayant contribué à ce demi-siècle d’histoire?
L’union fait la force
Tout commence en 1972 alors que la Coopérative funéraire de l’Anse voit le jour dans le secteur de Limoilou, élisant domicile dans le presbytère de l’église Saint-Esprit. Presque au même moment, la Coopérative funéraire du Plateau est fondée et organise quant à elle ses premières funérailles dans l’ancien monastère des Franciscains, en Haute-Ville. Au fil des ans, ces deux coopératives continuent d’évoluer chacune de leur côté en acquérant et en construisant de nouveaux bâtiments afin de répondre à la demande de services grandissante. Parmi ces événements marquants se trouvent l’inauguration du centre funéraire du Plateau en 1994 et l’acquisition de l’immeuble qui deviendra le centre funéraire de Charlesbourg en 1999, deux points de services encore actifs aujourd’hui.
De l’autre côté du fleuve, c’est en 1978 qu’une première coopérative funéraire est créée à Lotbinière, et bien qu’elle ne possède pas son propre centre funéraire, elle dessert sa population grâce à des ententes de location de locaux dans toutes les municipalités du territoire. 20 ans plus tard, l’issue d’un Sommet des aînés tenu à Lévis mène à la création de la Coopérative funéraire d’Aubigny en 1998. Au début des années 2000, ces deux coopératives se joignent à celle du Plateau, et un tout nouveau centre funéraire est inauguré à Lévis.
L’année 2005 marque un tournant important : les coopératives de l’Anse et du Plateau fusionnent, unissant leurs forces pour devenir une seule et même coopérative qui couvre les deux rives du Saint-Laurent. C’est alors qu’un changement de nom s’impose et que la Coopérative funéraire des Deux Rives telle qu’on la connaît aujourd’hui voit le jour. Elle remplace également son logo en adoptant celui de la Fédération des coopératives funéraires du Québec, dont elle fait partie depuis ses tout débuts. Cette grande coopérative a l’ambition de rivaliser avec les entreprises privées et d’offrir des services et des infrastructures de qualité à prix justes.
Mais son histoire ne s’arrête pas là : en 2009, la Coopérative accueille parmi ses rangs la Coopérative funéraire Côte-de-Beaupré et fait l’acquisition d’une entreprise privée du territoire, desservant ainsi une région de plus. En 2015, c’est la Coopérative funéraire de la Capitale, présente à Duberger-Les Saules et dans le quartier Saint-Roch, qui se joint à la Coopérative funéraire des Deux Rives. Toujours dans le but d’optimiser ses services, celle-ci construit en 2016 un tout nouveau centre funéraire ultramoderne sur le terrain du cimetière Saint-Charles. La même année, les opérations et l’administration sont regroupées dans un bâtiment fraîchement rénové de l’avenue Godin.
Pourquoi les coopératives?
Alors que les coopératives funéraires sont principalement apparues pour offrir une alternative aux entreprises privées et multinationales, elles se positionnent maintenant comme des chefs de file dans leur marché. Le modèle coopératif permet aux communautés d’avoir des organisations à leur image et à l’écoute de leurs besoins réels. Une coopérative, c’est une entreprise collective, et la Coopérative funéraire des Deux Rives ne fait pas exception : depuis 50 ans, elle est gouvernée par ses membres, pour ses membres.
Nous saluons tous les fondateurs, partenaires, bénévoles, administrateurs et employés qui ont fait partie des 50 premières années de notre histoire et envisageons les 50 prochaines avec optimisme. Enfin, nous souhaitons exprimer notre reconnaissance à nos 52 000 membres copropriétaires et usagers de cette belle coopérative. C’est grâce à eux que nos valeurs resteront toujours au cœur de tout ce que nous entreprendrons.
Texte rédigé par Laurence Bouillon et David Emond pour le vol. 34, no 1 du magazine Profil