Trois femmes de carrière de Rimouski ont fait face au vent

Connexions, le réseau des femmes de Telus, a réuni trois femmes de Rimouski qui font des carrières exceptionnelles dans des domaines qui étaient traditionnellement ceux des hommes.

Mélanie Leblanc, Sonia Lucas et Isabelle Plante

Isabelle Plante a été la première vice-présidente de QuébecTel. Elle assume maintenant la vice-présidence, Finances, de Telus. Très impliquée dans sa communauté, Isabelle a également fait carrière dans les domaines du financement d'entreprise et du développement industriel. Une femme très à l'aise avec les chiffres !

Mélanie Leblanc est directrice adjointe, Service aux élèves, de l'Institut maritime du Québec. Depuis toujours fascinée par la mer, Mélanie a gravi les échelons dans le domaine de la navigation jusqu'à obtenir son brevet de 2e officier, notamment sur un pétrolier transatlantique. S'embarquer pour plusieurs mois consécutifs, souvent avec un équipage uniquement composé d'hommes, ne lui faisait pas peur.

De son côté, Sonia Lucas a choisi une profession qui en intrigue plusieurs : thanatologue. Maintenant directrice générale de la Coopérative funéraire du Bas-Saint-Laurent, Sonia n'a pas toujours eu un parcours facile, cependant, se retrouvant même sans emploi, antérieurement, à la suite de ses maternités. Aujourd'hui, la coopérative qu'elle dirige reçoit des honneurs, dont le titre d'Entreprise de l'année lors du 29e gala Reconnaissance de la Chambre de commerce.

Qu'ont en commun les parcours de ces trois femmes, en plus de les avoir fait souvent évoluer dans un monde d'hommes ? Et comment ont-elles tiré leur épingle du jeu à la suite de choix de carrières non traditionnels ?

Le point commun est la confiance en soi et la passion avec laquelle elles exercent leur profession. Aujourd'hui, elles n'ont plus à faire leurs preuves. « Pour moi, le sexe n'a jamais fait de différence. C'est le travail, la détermination et la passion qui sont importantes », explique Isabelle Plante. « Il faut avoir confiance en soi et tisser un bon réseau autour de soi », ajoute Mélanie Leblanc, qui s'est déjà fait dire par un capitaine de navire qu'elle serait mieux dans une... cuisine ! « Je lui ai alors répondu que j'allais lui prouver le contraire ! Le secret, c'est de se faire confiance. Il faut être là pour les bonnes raisons, savoir mettre ses limites, ne pas accepter tous les commentaires mais ne pas s'offusquer non plus à chaque remarque. »

Sonia Lucas précise que sa propre expérience lui permet de comprendre les jeunes femmes qui suivent le même chemin qu'elle et de leur donner un coup de pouce. « C'est important d'écouter nos filles, d'encourager leurs rêves », concluent ces trois femmes de carrière.

Texte et photo : Thérèse Martin
Publié dans L'Avantage

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