La Coopérative funéraire de Laval poursuit son travail en vue d'offrir un service en ce genre d'ici les prochains mois. Le regroupement, qui a vu officiellement le jour en juin 2010, espère pouvoir procéder à une ouverture quelque part en 2012. Pour ce faire, elle devra modifier les plans d'origine.
La Coopérative funéraire de Laval est en discussions
en vue de faire la location d'un bâtiment qui abritera
les services de l'organisation dont notamment deux salles d'exposition.
Au départ, l'organisation était à la recherche d'un terrain pour y ériger un bâtiment neuf qui comprendrait des salles d'exposition, un laboratoire, une salle de réception, une salle de recueillement ainsi qu'un columbarium. Depuis, la donne a changé.
«C'est un peu plus laborieux que ce que nous avions anticipé, déclare Jean Robitaille de la Coopérative funéraire de Laval. Pour nous aider dans notre quête d'un emplacement, nous avons l'aide d'un courtier depuis décembre dernier. Néanmoins, nous songeons maintenant à nous tourner vers la location d'un bâtiment existant que nous pourrons aménager.»
Des discussions en ce sens ont été amorcées dans les dernières semaines. Après deux tentatives infructueuses, la Coopérative pourrait dénicher le site recherché d'ici peu. Le bâtiment ciblé se trouve dans le quadrilatère des boulevards Chomedey, à l'ouest, des Laurentides, à l'est, Concorde, au sud, et de l'autoroute 440, au nord.
Exploit
En plus du travail d'exploration d'édifices potentiels qui se poursuit, le recrutement bat son plein également. À sa première année d'activités, la Coopérative funéraire de Laval compte au-delà de 600 membres.
«Nous avons reçu une mention Coup de cœur de la Fédération des coopératives funéraires du Québec au dernier congrès pour notre initiative, 300 membres en 100 jours. C'est une belle reconnaissance. Cela fait chaud au cœur.»
D'autre part, le regroupement tenait, lundi dernier 19 septembre, son assemblée générale annuelle durant laquelle, notamment, il a été annoncé que le Mouvement Desjardins renouvelait sa commandite et la bonifiait, la faisant passer de 4 000 $ à 4 500 $.
Par Ghislain Plourde
Publié dans L'Écho de Laval