Quand un être cher couche dans son cercueil
On passe même des nuits blanches ou sans sommeil
À penser et imaginer ce coup cruel
Que représente ce douloureux deuil.
On dit que c'est la croix et la bannière
Comme un cheval qui n'a pas de crinière
Comme un camion sans lumières
On prend la route qui mène au cimetière.
On lit des magazines ou des recueils
On regarde la terre et parfois le ciel
On entonne des hymnes comme la Marseillaise
Sincèrement, on ne se sent pas à l'aise.
Amour, nourriture, gloire voire victoire et exploits
À quoi sont-ils rimés dans les moments biens noirs ?
On oublie tout, parents et même ses enfants
Dans le dessein donc de pleurer abondamment.
Roulio Fleurissin
Paris (France)