Je viens de perdre mon conjoint le 29 décembre 2016. J'ai vécu un enfer que je ne souhaite à personne. Vous ne parlez pas des personnes seules, sans famille ni amis.
J'ai été suivie une fois par la psy de l'hôpital et comme elle est débordée je ne peux plus la voir. Elle m'a parlé d'associations, je vis en Gironde et je ne trouve pas, tout est sur Paris selon les documents qu'elle m'a remis.
Pour le moment, moralement je m'en sors. Je suis en dépression, j'ai parlé cette semaine avec mon médecin qui m'a fait du bien et c'est la première semaine que j'arrive à parler de mon conjoint sans pleurer.
Je ne sais pas si d'autres personnes ont vécu ce que j'ai vécu mais ça a été très dur croyez-moi. J'ai 49 ans, lui en avait 48, allait avoir 49 le 4 janvier.
Je ne comprends pas la méchanceté des gens (sa famille). Ils nous arrivait de parler de plus tard quand on serait vieux, et tout ce qu'il m'avait dit si un jour il venait à décéder, je l'ai vécu exactement. C'est atroce pour des personnes seules. Comment font-ils ? Moi je sors, j'ai changé mes meubles de place pour ne plus penser. Mais les gens qui ont vécu ce que j'ai vécu, les pauvres, comment font-ils, surtout en plus s'ils sont loin de tous, pas de famille, personne à qui parler, je leur tire mon chapeau.
Germaine
Gironde (France)