Je me souviens de ce jour
Où mon coeur s'est arrêté
Le jour où c'était ton tour
De partir pour l'éternité.
On a fait les 400 coups
Au début de notre puberté
On a souvent ri de tout
Mais moi seul reste à pleurer.
25 ans déjà
Et chaque jour tu me manques
Toi qui es dans l'au-delà
Vis-tu aussi ce manque ?
Que me reste-t-il de toi ?
À part le souvenir de cette erreur
Le jour où tu es parti
Sonner le glas de tes heures.
Je me rappelle de tout
Sans en oublier rien
Tu étais le fou
Sur mes nombreux petits rien
Celui qui me faisait rire de tout
Sur nos veilles du lendemain
L'ami, le complément d'un demi tout
Puis un matin, c'était plus rien...
Tu étais mon millionnaire
Qui m'offrait du poil à gratter
Ce fameux Greg débonnaire
Dans son jeans déchiré
Tes Converse à tes pieds hier
Sont le souvenir de notre passé
Et je marche dans cette lisière
Sur ce que l'on aurait pu partager
Te faire connaître mes femmes
Qui ont partagé ma vie
Te parler de ces dames
Qui m'ont un jour séduit
Te parler de mon âme
À qui tu manques en sursis
Te parler de mes larmes
Que j'ai encore depuis que tu es parti...
Je me rappelle de tout
Sans en oublier rien
Tu étais le fou
Sur mes nombreux petits rien
Celui qui me faisait rire de tout
Sur nos veilles du lendemain
L'ami, le complément d'un tout.
Puis un matin c'était plus rien...
Te parler de mes enfants
Dont un que l'on m'a volé
Te parler de ce présent
Qu'une femme un jour m'a donné
Une petite fille aux yeux aimants
Qui me fait toujours rêver
Quand elle me dit tout en donnant
Papa je t'aime, par un baiser.
Tu aurais été
Le plus magnifique tonton
Celui pour qui j'aurais voté
Si tu étais resté dans le ton
De cette vie que tu comblais
De mille et une façons
Mais le destin est revanchard
Limite folichon
Il décide de qui reste
Et nous laisse sur à quoi bon...
Je me rappelle de tout
Sans en oublier rien
Tu étais le fou
Sur mes nombreux petits rien
Celui qui me faisait rire de tout
Sur nos veilles du lendemain
L'ami, le complément d'un tout.
Puis un matin c'était plus rien...
Mithra
Lanquesaint (Belgique)